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21. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »

En outre, dans tous les cas, lorsqu’il s’agit de répartir une imposition, le bourgeois de la ville se préfère à ses humbles voisins ruraux. Aussi les habitants des campagnes, qui dépendent de la ville et sont compris dans ses rôles, sont traités avec une rigueur dont il serait difficile de se former une idée… Le crédit des villes repousse sans cesse sur eux le fardeau dont elles cherchent à se soulager, et les citoyens les plus riches de la cité payent moins de taille que le colon le plus malheureux706. » C’est pourquoi « l’effroi de la taille dépeuple les campagnes, concentre dans les villes tous les talents et tous les capitaux707 ». Même inégalité hors des villes. […] Octrois des villes. — La charge retombe partout sur les plus pauvres. […] C’est dans les villes qu’on se réfugie, et, en effet, comparées aux campagnes, les villes sont un refuge.

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