C’est précisément ce qui fait de cette page de Wagner, comme, du reste, de toute la partition des Maîtres Chanteurs, un tableau d’un coloris si intense et si vrai ; on y retrouve traduites musicalement l’opulence lourde, la richesse massive, l’élégance un peu empruntée de la Renaissance allemande et, plus particulièrement, de l’école de Nuremberg ; ce qui reste, dans cette ville, des monuments de cette époque, cadre merveilleusement avec la musique des Maîtres Chanteurs.