La Grèce s’adorait elle-même dans Pallas : combien plus Athènes, sa fille spirituelle, l’élue de ses préférences, la ville de son choix et de son amour ! […] Elle va choisir des juges dans sa ville, parmi les meilleurs citoyens, et ce choix sera une institution. […] Si ce flambeau est éteint, quelle ville, désormais, quel homme respectera la Justice ? […] Eschyle intervint par cette noble scène où il montrait l’Aréopage fondé par Pallas, comme la pierre angulaire de sa ville sainte. […] Ces vocifératrices d’anathèmes chantent maintenant des cantiques de paix et d’amour. — « Que la Discorde insatiable de maux ne frémisse jamais dans la ville !