Plus tard, quand il aura vu l’abus du langage et de l’éloquence dans les grandes assemblées, et les déviations d’opinion qui en résultent, il le dira avec un sentiment bien vif encore ; et, quoique le passage suivant ne paraisse s’appliquer qu’au style académique, il a trait à plus d’un genre d’éloquence dans la pensée de Sieyès : Pourquoi notre style oratoire et académique est-il si apprêté ? […] Les hommes qui pensent sont la partie vive et libre qui redonnera la vie à tout le corps. […] À l’occasion de je ne sais quelle séance de comité à laquelle il assista vers ce temps de pleine anarchie, il écrivait pour lui, sur un bout de papier, ces notes inachevées, mais qui rendent au vif l’impression répulsive d’une noble intelligence à la vue de procédés si déshonorants pour une nation et pour l’esprit humain : Comité du 20 mars. — Paillasse (Chalier ?) […] Le premier, disait-il, qui cria : « Vive la Nation !