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13. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Florian. (Fables illustrées.) » pp. 229-248

Voltaire fut enchanté de sa gentillesse, de ses grands yeux spirituels, de ses reparties vives, de sa gaieté naturelle, et ce grand donneur de sobriquets le baptisa du premier jour Florianet, nom qui était tout un horoscope. […] Ces plaisirs étaient purs, vifs, aimables ; ils suffisaient à parer le présent des plus douces, des plus riantes couleurs. […] Chez tous on trouverait des fables vives, ingénieuses, piquantes, qui remplissent toutes les conditions propres à ce petit poème. […] Il y a telle fable de lui qui est vive et courte comme une épigramme. […] C’était, m’a raconté un témoin fidèle, une sorte d’enivrement, de bonheur mêlé d’un charme attendri, une gaieté quelquefois forcée et pourtant toujours vive.

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