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782. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II

Ce n’était pas une petite affaire de transporter dans une tragédie française, sur le théâtre d’une nation noble et généreuse, le bourreau de Polyxène et le barbare assassin du vieux Priam. […] Quel contraste que celui d’un vieux guerrier sombre et cruel, à côté d’une jeune beauté douce et modeste ! […] Prétendrait-on que ce vieux Mithridate, plein de passions et de vices, fût un homme parfait ? […] Peut-elle s’amuser à répéter un vieux conte, quand le glaive est sur la tête de sa fille ? […] Les gens sages et pieux furent écoutés cette fois ; on ne les traita point de vieux radoteurs, de tristes pédants à maximes antiques, comme cela n’arrive que trop souvent.

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