Un jour, une vieille vint le trouver et lui dit : « Tu gaspilles tes guerriers sans résultat. […] La vieille salua le roi et s’en revint chez elle, où elle fit bouillir une plante soporifique puis, après avoir retiré de cette décoction les feuilles qu’y avaient bouilli, elle y délaya de la farine de mil. […] La vieille prit alors le sentier qui menait au lougan des orphelins et tout, en marchant, elle criait « Mâssa ! […] » Daouda, qui n’avait pas goûté de ces galettes depuis son départ du village, héla la vieille, lui en acheta deux et les mangea à belles dents. […] La vieille ne perdit pas de temps.