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61. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Les deux cathédrales »

Pour le Grec, la vie est une joie ; pour le Chrétien, elle ne peut être qu’une douleur. […] La vie déborde de ses toiles, dépouillée de tout symbole, de tout artifice, de tout mensonge. […] Mais si la pierre n’est plus pénétrée de vie céleste, la vie naturelle l’anime aussi intensément que par le passé. « La merveille de la sensation de Monet, dit encore M.  […] Maintenant la pierre elle-même vit, on la sent muante de la vie qui précède en la vie qui va suivre. […] On la voit passer. » En un mot, le romancier a considéré la vie sous un aspect illusoire ; le peintre a pris la vie pour elle-même dans son intégrité.

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