Il n’y avait qu’une vie pour les États antiques. […] Des esprits grossiers ont pu s’imaginer qu’en s’interdisant la vie du corps ils se rendaient plus aptes à la vie de l’esprit. […] Ce serait l’idylle antique, la vie pastorale rêvée par tous les poètes bucoliques, vie où l’occupation matérielle est si peu de chose qu’on n’y pense pas et qu’on est exclusivement libre pour la poésie et les belles choses. […] Mais lier des gerbes vivant chacune de leur vie propre ! […] Ainsi la vie est partagée, tous ont la meilleure part, et il y a place pour l’amour.