Ce sont de ces traités auxquels les cabinets ne peuvent rien : ils sont contraints, ils sont écrits par la nature ; ils sont contresignés par la vie et par la mort des nations qui les contractent pour le salut commun. […] Que la Toscane, pays le plus mûr pour la liberté, parce qu’il a été mûri par les institutions de Léopold Ier, s’affranchisse d’une dynastie qu’elle aime, mais qu’elle suspecte, et se donne les lois de son ancienne république, nous devons regarder avec respect cette résolution spontanée de Florence, et empêcher qu’une intervention autrichienne ne vienne contester ce mouvement de vie dans une terre toujours vivante.