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1069. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Louis Nicolardot » pp. 217-228

— entre le mal que, sans le vouloir, il a fait, et le bien qu’il voulait et qu’il n’a pas su faire ; — entre les incompréhensibles faiblesses de sa vie publique et l’héroïsme surnaturel de sa mort. […] On saura que penser de cet homme, dont le sang répandu fait pourpre sur sa vie entière et empêche de la voir et de la juger telle qu’elle fut, à travers l’auréole pourprée de ce sang. […] … À quoi pensait-il, au milieu d’événements qui auraient dû le frapper, l’avertir, le distraire des étiquettes et du tous les jours de la vie ? […] Sa serrurerie avec Gamain n’est qu’une amusette, mais la Chasse est la chose sérieuse, la passion vraie et dévorante de sa vie. […] Et cela est si vrai que la chasse était l’aveuglement de toute sa vie, que les jours où il n’a pas chassé, il écrit tranquillement et simplement sur son calepin : « Il n’y a rien.

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