De ce dernier genre, est celle qu’il adresse au Comte de Nevers, dont le but est de prouver qu’il n’y a point de véritable noblesse sans vertu : Non pas vertu de laquelle est vestu L’homme arrogant, qu’on dit vertu mondaine, Qui semble belle, & ne vaut un festu, Pour ce qu’elle est de tout orgueil fontaine. Mais bien vertu excellente, haultaine, Qui fait des Grands la naissance florir, Qui sous le pied met l’envie & la haine, En s’attachant à ce qu’on doit chérir ; Vertu qui vient d’une source certaine De vérité, non sujette à mourir.