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1875. (1922) Gustave Flaubert

Et Passion et Vertu est le roman d’une femme passionnée, abandonnée par un homme sec et pratique (déjà Mme Bovary et Rodolphe) ; créature fatale et incandescente, qui finît par s’empoisonner. […] Le roi Louis-Philippe, dont la vertu doit rester cependant insoupçonnée, avait répondu par l’envoi d’une médaille d’or et avait doublé la pension qu’il faisait à Louise sur sa cassette. […] Rousseau, qui reprochait à Molière d’avoir rendu la vertu ridicule, aurait estimé pareillement que Flaubert, en Charles Bovary, ridiculisait la bonté. […] — La vertu ne serait donc que de la lâcheté ? […] Jusqu’au mois d’août, il s’enferma, et fut reçu à son dernier examen. » Et ainsi Frédéric est de moitié dans la vertu de Mme Arnoux.

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