« Je viens de parcourir en quelques mots le cercle à peu près entier de la science morale, depuis la conscience individuelle, où éclate la loi qui régit l’âme humaine, jusqu’à ces grandes agglomérations d’individus qui forment les sociétés. […] Elle gouverne l’homme précisément parce qu’elle ne vient pas de lui ; et quand il veut étudier en elle les voies de Dieu, il en reconnaît avec une entière évidence la puissance et la douceur. […] Si l’intérêt bien entendu est le bien, tel qu’on vient de le définir, à quoi bon substituer un mot obscur, et tout au moins équivoque, à un mot si simple et si clair ? […] « Je dis que la science morale, comprise comme je viens de le faire, est la seule vraie, et que tout ce qui s’éloigne de ce type est faux. […] « Ces quatre systèmes sont tous conformes, dans des proportions diverses, à la loi morale, telle que je viens de l’esquisser. » XII Après l’exposé du système de Platon, M.