Que l’on compare ces deux tableaux : « La pluie se mit à crépiter contre les vitres ; une nuit noire venait de tomber ; le vent soufflait en rafales ; des éclairs, d’un bleu blanc, zigzaguaient sur les nuages bas ; et ceci : l’ouragan se déchaîna dans l’ombre. », on aura l’opposition des deux manières. […] Ils sont, comme nous venons de le voir, d’esthétique fort diverse ; cependant on les considère comme appartenant ensemble au groupe des artistes réalistes, bien que plusieurs d’entre eux se distinguent davantage par la manière dont ils ont altéré ce qu’ils ont su que par leur exactitude à le reproduire. […] Il s’applique ainsi à susciter des sentiments d’élévation, de plaisir, d’admiration, de complaisance en soi qui viennent de la vue d’un type humain supérieur dans un sens où il serait bon que la race tout entière le fût. […] Pour l’artiste, cet homme qui vient de le juger est à la fois une brute abhorrée pour qui la vie réelle a plus d’intérêt que les images qu’il lui en présente, — et un protecteur nécessaire qui applaudit et qui paie. […] « Le cheval de l’Apocalypse, dit Balzac, est limage visible de l’intelligence humaine moulée par la mort, car elle porte en elle son principe de destruction. » Combien cela est vrai, pour les artistes, nous venons de le voir Par le développement excessif de certaines énergies cérébrales, ils sont tous entraînés et la plupart emportés à un pessimisme qui attriste autre chose que leurs livres.