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782. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Paix et la Trêve de Dieu »

Or, cette erreur, dans un esprit bien fait, mais un peu faible, ne peut pas venir d’un parti pris, mais d’un parti reçu. […] Gâté légèrement par tout cela, il n’est pas étonnant qu’il ressente pour la Féodalité un peu de cette aversion qui fait monter le nuage sur ses yeux purs d’historien ; car c’est d’en bas que viennent toutes les nuées ! […] Il y a plus : quand le roi tarde à venir par lui ou par les siens, l’évêque l’appelle : « Ne nous forcez pas à faire appel à un roi étranger ou à l’empereur, — écrit Fulbert de Chartres au roi de France cité par Semichon, — parce que vous nous avez exilé d’auprès de vous et que vous n’avez pas voulu gouverner l’Église du Christ » ; et le roi venait. […] La cécité de Semichon est si complète qu’il n’aperçoit pas plus les faits qui partent de son sujet que ceux qui y viennent.

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