Dans plus d’une province, les bêtes féroces prirent la place de l’homme, et vinrent s’emparer des pays qu’il laissait déserts. […] Enfin, dans le seizième siècle, les querelles de religion vinrent agiter les esprits. […] De là vient leur caractère inégal et sauvage, mais jamais froid, et surtout jamais servile. Ce n’est que par degrés que le goût vient les polir ; et quand ce goût est arrivé, ils ont déjà assez de connaissances et assez d’art pour substituer des beautés grandes et correctes, à ces premières beautés inexactes, mais fières.