Ne vaut-il pas mieux cent fois imposer la responsabilité de l’ordre dans le Liban aux Ottomans, qui depuis mille ans l’ont laissé chrétien, et le rendre libre et prospère en prêtant force au Grand Seigneur, libéral, quelquefois faible, jamais sciemment oppresseur ? […] Vaut-il la peine d’écrire son histoire ? Vaut-il la peine de dessiner sa trace ? Vaut-il la peine de conserver les dix ou douze grands noms en qui elle se résume pendant deux ou trois mille ans, et qu’elle perd même en poursuivant sa route dans le brouillard de la distance ? Encore une fois, non, elle n’en vaut pas la peine, si on considère seulement l’humanité au point de vue de son passage rapide sur ce globe.