Enfin l’hérédité et les variations heureuses des germes ou embryons ont donné lieu aux instincts proprement dits, qui sont de véritables idées-forces innées, servies par un mécanisme de réflexes héréditaires. […] Pour qu’un acte soit voulu, d’une volition véritable, suffit-il, comme Spencer et Münsterberg le croient, que cet acte soit simplement précédé de l’image du mouvement à accomplir et du souvenir des sensations musculaires ou autres qui l’accompagnent ? […] On se rapproche davantage du véritable domaine de l’acte volontaire quand on le fait consister, non plus dans la tendance d’une image à se réaliser elle-même, mais dans la détermination par des jugements et par des idées proprement dites.