Ouvrez, encore une fois, les Mémoires de Frédéric ; il ne cherche point, en les écrivant, à farder la vérité. […] Pour que cette connaissance profite réellement, une condition est indispensable, la vérité : Frédéric veut la vérité dans l’histoire : « Un ouvrage écrit sans liberté ne peut être que médiocre ou mauvais. » Il dira donc la vérité sur les personnes, sur les ancêtres d’autrui comme sur les siens propres. […] L’histoire de la guerre de Sept Ans est admirable de simplicité et de vérité.