Nous savons aimer l’art mystérieux et sacerdotal de l’Egypte et de Ninive, l’art de la Grèce, charmant et raisonnable à la fois, l’art de Michel-Ange, précis comme une science, prodigieux comme le rêve, l’habileté du dix-huitième siècle, qui est la fougue dans la vérité ; mais dans ces différents modes de la sculpture il y a la puissance d’expression et la richesse de sentiment, résultat inévitable d’une imagination profonde qui chez nous maintenant fait trop souvent défaut.