Un poëte ne doit aussi rien changer, sans une grande necessité, à ce que l’histoire et la fable nous apprennent des évenemens, des moeurs, des coûtumes et des usages des païs où il place sa scene. […] On l’appelloit reine, ou parce qu’elle avoit épousé des souverains, ou parce qu’elle étoit fille de roi : l’usage d’appeller reines les filles des rois a eu cours dans plusieurs païs et même en France.