Pendant les six semaines qui suivirent ces meurtres de Blois, et dans la fureur universelle de l’opinion contre le monarque assassin, dans la faveur et l’enthousiasme qui allaient grossissant de toutes parts autour de lui, le frère et le vengeur des victimes, il n’y avait rien qu’il ne put oser. […] Il y eut là, vers l’année 1600, dans la nature aussi bien que dans les âmes, comme un immense et vigoureux printemps ; on avait un puissant besoin de réparation et de saine jouissance ; c’était le cri universel. […] [NdA] Il se retrouve comme un écho de ce gémissement universel qui s’éleva à la mort de Henri IV, dans une fort belle lettre de Bossuet à Louis XIV, du 10 juillet 1675.