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316. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le colonel Ardant du Picq »

C’est enfin ce fait immense, sur lequel on n’a pas assez réfléchi, et qui prouve l’universelle et l’absolue supériorité de l’homme de guerre, que même les plus grands politiques, en histoire, c’est encore et toujours les plus grands généraux ! […] Le livre qu’il a laissé derrière lui est d’une généralité de portée qui passe bien au-dessus de toutes les spécialités du noble métier qu’il enseigne, et répond, par le démenti le moins cruellement, mais le plus positivement donné, à toutes les idées badaudes et lâches qui règnent actuellement sur le monde dégradé… III Jamais, il faut le reconnaître, homme d’action, et d’action brutale aux yeux de l’universel préjugé, n’a plus magnifiquement glorifié la spiritualité de la guerre que l’intelligent et profond soldat auquel nous avons affaire.

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