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1412. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

Aussi trouvons-nous à la vie, un goût de fadeur, et dans l’ennui d’être, un perpétuel écœurement. […] En le voyant entrer tout essoufflé, il lui croyait une maladie de cœur, il ne lui a trouvé qu’un catarrhe. […] * * * — On ne trouve pas un homme qui voudrait revivre sa vie. À peine trouve-t-on une femme qui voudrait revivre ses dix-huit ans. […] Et puis, plus nous allons, plus nous trouvons insupportable et désespérante la platitude de la vie.

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