On croirait à quelque fort ouvrage de ce robuste travailleur à froid… On se tromperait pourtant. […] Il est vrai aussi — et c’est là son excuse — que par cela même que Dumas fils est plus spécialement auteur dramatique, il est forcément voué à l’idée commune, la seule qui réussit pleinement au théâtre, et que, de toutes les idées communes, la plus sympathique à ce public de Sganarelles passés, présents ou futurs, qui remplissent nos salles de spectacle, c’est l’idée du mari… trompé, ce double type, comique ou tragique, à volonté, pour le poète. […] Est-il possible d’être moins homme que cet homme, qui a été chaste dans sa jeunesse, la force des forces pour qui connaît le cœur humain, et qui, après avoir été trompé, berné, humilié, trahi et raillé par sa femme, dont il se sépare, en redevient l’amant une dernière fois, et, pour s’achever, se cocufie lui-même ; car de telles bassesses, de telles abjections, rappellent les vieux mots bannis qui ne faisaient pas peur à nos ancêtres ! […] III En effet, ne nous y trompons pas !