Elle rencontre des passantes tristes et lasses aussi, et le poète s’arrête quelques instants près de ses sœurs maladives pour leur faire partager sa mélancolie, puis repart sur le chemin triste. […] Voilà une strophe parfaite : les syllabes sourdes s’unissent et s’allongent infiniment ; et s’évoque une ville triste, au ciel de suie, avec des maisons ouatées de brume que déchire sourdement par instants une cloche qui tinte ses notes éteintes.