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538. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Notes et éclaircissements. [Œuvres complètes, tome XIII] »

      Voyez, à ce coup de tonnerre 225,       Comme il méprise nos grandeurs, De ce qu’on crut pompeux sur notre triste terre Comme il voit en pitié les trompeuses splendeurs ! […] Ils ont frayé la route à ce peuple rebelle ; De leurs tristes succès la honte est immortelle. […] Tour à tour apostat de l’une et l’autre loi, Admirant l’Évangile, et réprouvant la foi, Chrétien, déiste, armé contre Genève et Rome, Il épuise à lui seul l’inconstance de l’homme, Demande une statue, implore une prison ; Et l’amour-propre enfin, égarant sa raison, Frappe ses derniers ans du plus triste délire : Il fuit le monde entier qui contre lui conspire, Il se confesse au monde, et, toujours plein de soi, Dit hautement à Dieu : Nul n’est meilleur que moi.

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