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281. (1902) Le culte des idoles pp. 9-94

C’est un triste honneur de les avoir devancés. […] Le style Flaubert a été moins funeste encore que son esprit, si on peut appeler ainsi la lourde et triste raillerie, l’espèce d’ironie pesante et féroce qu’on retrouve dans tous ses livres modernes. […] Son talent seul, qui était médiocre, sa pensée qui était celle d’un enfant — sa correspondance le prouve bien — n’eussent point suffi à l’imposer, mais la foule, comme cela a lieu dans ces tristes temps de démocratie, donna son opinion la première et y soumit les artistes. […] Que valent aussi sa théorie du surhomme et ses hymnes tristes au plaisir ?

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