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22. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « [Appendice] » pp. 417-422

Là des beautés tristes et pâles, Maudissant leurs feux violents, Murmuroient contre leurs galants Ou se plaignoient de leurs rivales. […] Tout le monde disoit : « Voilà Cette âme triste et misérable !  […] « Et puisque les destins terribles La forceront, avec le temps, D’aimer quelques morts insensibles, Qu’elle aime quelque bon vivant. » Après ces mots, cette pauvre ombre Se tut, rêvant à son destin, Et retombant dans son chagrin Reprit son humeur triste et sombre.

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