Il détestait la plume, qu’il appelait « cette triste accoucheuse de l’esprit avec son long bec effilé et criard… » — Rivarol ! […] S’il y eut jamais un terrain préparé pour les sombres fleurs de la tristesse, certes c’était celui-là. « Croyez bien », écrivait-elle à Barbès, « croyez bien que je pourrais dire avec vous : ma vie a été triste. […] Le mal dont il a souffert toute sa vie, cet abus de la pensée qui l’a mis en disproportion avec son milieu, avec son temps, avec toute action, involontairement, instinctivement, il le donne à ses tristes héros. […] Je vous avouerai même qu’en vous voyant vous extasier ainsi devant un commentaire et une expression de la réalité plus que vous n’aviez fait devant la réalité même, je vous examinais avec une curiosité presque triste. […] Alexandre Dumas déployât les plus secrètes ressources d’un talent prestigieux pour que la Visite de noces tînt les planches, — et qu’y était-il dit cependant, sinon que l’adultère est une chose vilaine et triste, terminée le plus souvent parle mépris de l’homme et par la haine de la femme ?