…………………………………………… Elle allait, chantant d’une voix affaiblie, Mêlant la pensée au lin qu’elle allongeait, Courbée au travail comme un pommier qui plie, Oubliant son corps où l’âme se délie. […] Enfin faites tant et si souvent l’aumône, Qu’à ce doux travail ardemment occupé, Quand vous vieillirez, — tout vieillit, Dieu l’ordonne, — Quelque ange en passant vous touche et vous moissonne Comme un lis d’argent pour la Vierge coupé !