Partout la fraternité en action imposant aux forts la tutelle des faibles, aux riches la responsabilité des pauvres par l’assistance, obligatoire quoique volontaire, du travail et de la charité. […] Le travail de l’homme terrestre pour le pain du jour, c’est la vertu du corps humain ; le travail de la société politique en vue de Dieu et de l’immortalité, c’est la vertu de l’âme humaine. Ce double travail, également nécessaire, quoique inégalement rétribué, Dieu l’exige de l’homme comme être corporel, et de la société politique comme être moral. […] Il a donné à l’homme une âme pour communiquer par la pensée avec Dieu, son créateur, et pour perfectionner cette âme par la vertu, travail surhumain de l’humanité mortelle dont la vie immortelle est le salaire dans un temps qui ne finit pas, c’est-à-dire dans l’éternité rémunératrice.