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9. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Monsieur Arnault, de l’Institut. » pp. 496-517

Arnault, et toute sa vie il eut de ces traits-là ; on n’avait qu’à frapper, et il rendait de ces étincelles. […] Ses goûts étaient ceux d’un honnête homme qui avait du mouvement dans l’imagination, du trait dans l’esprit, et de bons sentiments dans le cœur. […] Dans bien des cas le trait final part à la manière d’un ressort un peu brusque, mais joliment tourné. […] Il ne prend ses personnages ou acteurs que pour amener le trait piquant et acéré, et tout est dit. […] J’aurais eu à ajouter bien des détails sur la conversation d’Arnault et sur le genre de traits dont elle était remplie.

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