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223. (1880) Goethe et Diderot « Gœthe »

Egmont est, nous dit-il, une tragédie en prose, — ce qui, pour le dire en passant, rabaisse idéalement cette tragédie de toute la distance qu’il y a des vers à la prose. Déjà La Motte, en France, le ridicule La Motte-Houdard, avait eu l’idée d’une tragédie en prose avant Gœthe. […] D’un autre côté Gœthe, le contempteur de l’Histoire, n’en lisait que ce qu’il lui en fallait pour faire des tragédies. […] — et Gœthe, ce lecturier de Gœthe, ce gratte-papier et ce coupe-papier de Gœthe, qui Coupait une tragédie dans des Mémoires restés plus dramatiques que sa tragédie. Tout y était de Beaumarchais, dans cette tragédie, excepté l’âme et l’esprit de Beaumarchais.

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