Il écrit des tragédies où domine le ton ironique et familier, comme Nicomède. […] Voltaire ne touche guère aux règles et au cadre consacré de la tragédie ; mais il remplit la tragédie de tirades contre les prêtres et le despotisme. […] Un certain Brifaut avait fait une tragédie dont l’action se passait en Espagne, et l’Empire français était en guerre avec l’Espagne. […] Donc abolition des règles d’Aristote et de Boileau ; mort à la tragédie, cette grande dame, cette aristocrate, et vive le drame, où le rire, le ton familier et les plébéiens. […] Le drame, la comédie de mœurs, longtemps humiliés au profit de la tragédie, prennent le haut du pavé.