— À roi d’opérette, reine de tragédie ! […] Entraînes par le mouvement de la vie, assourdis par le brouhaha du jour, peu à peu nous nous sommes éloignés des grandeurs et des simplicités de l’antiquité ; que le regard tombe sur un des morceaux immortels qu’elle nous a légués, statue, poème ou tragédie et tout de suite l’esprit revivifié, reposé, reprend des forces et des rassérènements. […] — Replacer les tragédies et les comédies grecques dans le milieu qui les a produites, éclaircir et élargir leur étude en l’étendant sur le monde antique par les aperçus qui s’y rattachent et les rapprochements qu’elle suggère, soulever le masque de chaque dieu et de chaque personnage entrant sur la scène pour décrire sa physionomie religieuse ou son caractère légendaire, commenter les quatre grands poètes d’Athènes, non point seulement par la lettre, mais par l’esprit de leurs œuvres et par le génie de leur temps, tel est le plan que je me suis tracé et que j’ai tâché de remplir.