…………………………………………………………………………………………… Un moment — dans le déroulement de la tragédie — l’émoi humain impose un court temps d’arrêt pendant lequel, à la lueur des lustres qui s’allument, on aperçoit des gestes irréfléchis, errants, des mains boutonnant sans y prendre garde un habit sur les battements d’un cœur. […] Philippe, qui se croyait poète, avait composé une tragédie, afin d’avoir un prétexte pour se rapprocher d’elle. […] La pièce est jugée bonne, l’auteur trouvé charmant ; bref, la tragédie va être jouée, et la tragédienne est vite installée avec Philippe dans un délicieux hôtel que celui-ci a loué sans consulter autre chose que son cœur et ses rêves de fortune et de gloire.