Chacune dans sa tour de diamant percée d’une fenêtre ou meurtrière unique, les Ames (conservons ce mot de Cohen plus philosophiquement explicatif et précisant que traduisant, malgré le titre du drame édité chez Fischer : Einsame Menschen) dorment solitairement centrales aux hamacs arachnéens, se croyant ouvert le domaine des vérités parce que le transparent dur les encercle imperçu ; leurs grands yeux glauques de fœtus ouverts sur le piano où tout dans les accords d’Anna Mahr se résume : « Zum Tode gequält durch Gefangenschaft, bist Du jung gestorben. […] A coté de Hilde, le personnage épisodiquement nécessaire de Raïa Polsi, âme admirante de maître Solness, mais de Solness quel qu’il soit, sans le piédestal d’une haute tour, — en la grâce de Mlle Bady. […] Quatre beaux Maurice Denis : l’Annonciation, les Pèlerins d’Emmaus, la Princesse dans la tour, Etude pour une Bethsabée — et son plafond d’Avril. — Des Léon Fauché, dont un admirable velouté paysage. — Et des Gausson lumineux d’arbres de Noël au bord des routes. […] Sa foi, la Tour Eiffel, « qu’on retrouvera toujours, impérissable », indestructible, éternelle comme la Science qui l’a édifiée ». […] Ce qui ne m’empêche pas d’admettre Qu’on puisse voir, enfin, Abhorré de Salzac Sous le dôme immortel qui coiffe les Quarante, Prendre place, à son tour, la palme verte au frac, Dans un des fauteuils à douze cent francs de rente La Plume Le spectacle s’est terminé par un aimable et solennel vaudeville.