Plus loin, à quelques centaines de pas, est une tour carrée, adossée au mur antique, et construite avec le marbre dont il était jadis revêtu : on l’appelle la Tour de la frayeur, parce que le peuple l’a crue longtemps habitée par des revenants. […] Je monte aussitôt dans la tour, de peur de les effrayer ou de leur nuire. […] Vous m’encouragez à vous expliquer à mon tour ce qui se passe en moi. […] Je m’arrêtai, saisi d’horreur, sur la porte de la tour, et l’écho faible de la montagne répéta longtemps après : Malheur à toi ! […] — C’est vrai, dis-je à mon tour.