L’homme, comme l’animal, ne prête spontanément son attention qu’à ce qui le touche, à ce qui l’intéresse, à ce qui produit en lui un état agréable, désagréable ou mixte. […] Il y a, en général, immobilité, adaptation des yeux, des oreilles, du toucher, suivant les cas : en un mot, tendance vers l’unité d’action, convergence. […] Il en est de même pour les autres sens ; le passage se fait peu à peu de ce qui le touche le plus à ce qui le touche le moins. […] De même le sentiment se localise diversement suivant que nous voulons flairer, déguster, toucher avec soin. […] Si l’état d’épuisement nerveux empêche l’attention, nous toucherions donc ici à sa source.