La composition qui lui avait valu la couronne était un discours de Zénobie à Aurélien pour le toucher. […] A l’entendre, nul n’avait le droit de toucher au jardin solennel ; ces prétendus embellissements « déshonoraient l’œuvre de Le Nôtre et usurpaient sur la circulation publique. […] Ramée, jeune statuaire, plein de chaleur et d’enthousiasme, touchés l’un et l’autre du feu sacré, s’étaient mis en campagne ; ils avaient visité en pèlerins fervents et infatigables les monuments, les églises, les restes d’abbayes, et la théorie fondée sur l’observation était née ; elle avait apparu, un matin, lumineuse et manifeste. […] Magnin approcherait bien plus près du but où lui, avec toute sa fougue, il ne toucherait pas.