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558. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »

Nous disons : si, en même temps que j’ai la sensation de tel son, je pouvais voir ou toucher les molécules de mon encéphale, j’aurais une vision ou un toucher de parties vibrantes en même temps que j’aurais toujours ma sensation de son. […] Là encore, la psychologie et la biologie se touchent et se complètent. […] Touchez à l’un quelconque de ses rouages, c’est fini, l’heure ne sera plus marquée : la roue qui tournait à gauche n’essaiera pas de tourner à droite pour continuer de poursuivre l’heure ; l’aiguille n’essaiera pas de s’appuyer sur un nouveau ressort pour pouvoir tourner. […] En nous représentant l’espace vide, nous nous représentons une série de choses que nous pourrions voir ou toucher, qui pourraient agir sur nous et sur lesquelles nous pourrions agir.

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