Nous citerons un remarquable exemple où évidemment ce scrupule nuisit à son génie, et où la touche de Regnier lui fit faute. […] Il nous semble, en un mot, et pour revenir à l’objet de cet article, que la touche de Regnier, par exemple, ne serait point, en beaucoup de cas, inutile pour accompagner, encadrer et faire saillir certaines analyses de cœurs ou certains poèmes de sentiment, à la manière d’André Chénier. […] La fierté délicate d’André Chénier était telle que, durant ce séjour à Londres, comme les fonctions d’attaché n’avaient rien de bien actif et que le premier secrétaire faisait tout, il s’abstint d’abord de toucher ses appointements, et qu’il fallut qu’un jour M. de La Luzerne trouvât cela mauvais et le dît un peu haut pour l’y décider.