Comment le peint-il dans les trois derniers jours de crise et d’angoisses, entouré d’un équipage révolté qui va lui ravir ce monde auquel il touche et dont la brise lui apporte déjà les parfums ? […] Sa palme, qui renaît, croît sous les coups mortels ; Elle eut son fanatisme, elle touche au martyre, Un jour elle aura ses autels. […] Delavigne, de sa plus spirituelle et de sa plus correcte exécution : elle touche à des travers tout à fait présents, à des passions hier encore flagrantes, avec une indépendance d’honnête homme, avec un honorable sentiment du bien qui est, certes, aussi quelque chose, et qui passe ici de l’intention de l’auteur dans l’effet littéraire et dramatique de la pièce : on est ému de sa conviction, on sort pénétré de cette sincérité.