Fénelon, ne l’oublions pas, inclinait à croire que tout était perdu et sans ressources ; il le dit en termes nets, écrivant au duc de Chevreuse au commencement de 1740 : « La discipline, l’ordre, le courage, l’affection, l’espérance, ne sont plus dans le corps militaire : tout est tombé, et ne se relèvera point dans cette guerre. […] « Il ne m’appartient pas de raisonner sur la guerre, et je n’ai garde de tomber dans ce ridicule », dit quelque part, et à propos de Villars même, Fénelon. […] Elle avait du goût pour Villars, et aujourd’hui que toutes les fantasmagories, les amas de sottises et d’horreurs contre Mme de Maintenon sont tombés, c’est assurément une bonne note pour lui que cette amitié constante et cet appui, quelle qu’en soit l’origine première.