… Si quelque sanglot sourd quelquefois le soulève, Mon sein, tombe profonde où gisent tant de morts, Je me sers de l’orgueil comme on se sert d’un glaive. […] Mais la pièce intitulée Les Larmes n’a pu se déguiser, et elles ont jailli plus vite que la pensée, par une force involontaire : Les larmes Si vous donnez le calme après tant de secousses, Si vous couvrez d’oubli tant de maux dérobés, Si vous lavez ma plaie et si vous êtes douces, Ô mes larmes, tombez ! […] coulez longtemps et sans mesurer l’heure ; Laissez dans le sommeil mes esprits absorbés ; La douleur est moins vive alors que l’âme pleure : Ô mes larmes, tombez ! […] laissez mourir mon âme agonisante ; Larmes, ne tombez plus !