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1074. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Victor Hugo »

La composition intégrale de l’Homme qui rit, son intérêt continûment passionné, les caractères qui doivent s’y développer, y grandir et y tomber avec l’action même, le pathétique final, tout, oui ! […] — mais, dans ces derniers temps, la notion de l’harmonie dans les choses de la pensée, dans les masses d’un livre, roman ou drame, dans la distribution des faits ou des effets, est absolument tombée de son cerveau, et si je parlais comme lui je dirais qu’elle y a laissé un trou énorme. […] Il trouble trop toute chose de sa personnalité… Même dans ce clair et immense miroir de Shakespeare, il a fait tomber l’ombre d’un insupportable Narcisse qui voulait s’y voir… Mais l’Homme qui rit est un roman. […] Tomber des scènes les plus impossiblement terribles jusqu’à la découverte du sexe d’un cloporte par trois enfants — un chef-d’œuvre de puérilité !

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