On lut et relut la lettre, on chercha à deviner, on décida bientôt qu’elle devait être de la duchesse de Longueville, et qu’elle était tombée à coup sûr de la poche du comte de Coligny, qui venait de sortir. […] Sa description, en un endroit, tombe juste avec ce qu’en dit Retz, et semble précisément y répondre. […] » Et là-dessus elle tomba sur son lit, et tout ce que la plus vive douleur peut faire, et par des convulsions, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le Ciel, et par des plaintes tendres et pitoyables, elle a tout éprouvé. […] Depuis que ce portrait est écrit, il m’est tombé entre les mains une agréable pièce à l’appui, que je tire d’un manuscrit janséniste (Bibliothèque du Roi, supplém. franç. 1485) : caractère de madame de Longueville.