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924. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Pommier. L’Enfer, — Colifichets. Jeux de rimes. »

Il y avait les plus hautes relations et les plus magnifiques analogies à tirer de la fonction du juge suprême exercée par Celui qui a parcouru tous les rangs de l’humanité, depuis le fils de roi jusqu’à l’esclave qui lave les pieds et le condamné mis en croix, et qui, pendant dix-huit ans de sa vie mortelle, fut charpentier comme Noé et comme Salomon, ces préparateurs figuratifs de l’arche de salut. […] » et dont un autre poète aurait tiré un grand parti. […] Le poète des Colifichets, ce poète du mot, qui le hacherait volontiers pour en avoir moins et qui du dernier atome de ce mot haché tirerait je ne sais quel incroyable parti encore, ce poète du mot a une haleine, et cette haleine est le plus impétueux, le plus continu, le plus long et, quand il le veut, le plus majestueusement rassis des souffles.

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